Accueil » Comment reprendre une entreprise ? » Opportunité covid sur la reprise d’entreprises
Vous êtes tenté par la reprise d’entreprises, mais la crise sanitaire remet en cause votre projet ? Dans ce contexte si particulier où se succèdent les périodes de confinements, est-ce bien raisonnable ? Assailli par le doute, vous hésitez. Il y a deux manières de voir les choses. De façon négative, vous allez vous convaincre que ce n’est pas le bon moment, que les conditions ne sont pas vraiment réunies. De façon positive, vous vous dites que c’est justement le momentum parfait pour se former, rester à l’affût, affiner son projet, faire des offres et même rencontrer des cédants. Que vous soyez déjà engagé ou que vous l’envisagiez, voici 5 bonnes raisons de reprendre une entreprise en plein covid.
Les prix diminuent pour une raison très simple : la valeur des entreprises impactées par le covid a elle-même chuté. Pourquoi ? Parce que la situation a révélé une fragilité : l’impact sur l’EBE (l’excédent brut d’exploitation), un indicateur qui détermine la valeur d’une société. Autrement dit, leur chiffre d’affaires a diminué, leurs revenus et recettes aussi. Par conséquent, les entreprises ont perdu de la valeur. Cela peut être difficile à entendre notamment du point de vue du cédant, mais c’est un fait.
Peu importe de savoir si le covid est une maladie grave, si le confinement est une nécessité. La perception du risque sanitaire en fait une réalité. Même si le coronavirus n’est pas Ebola, qui a un taux de létalité bien plus élevé, mais est moins contagieux, les conséquences sont celles d’un virus beaucoup plus dangereux : confinement, fermetures, etc. Non seulement la perception s’accomplit, mais en plus elle augmente.
Par exemple, depuis la canicule de 2003, le moindre pic de chaleur devient caniculaire. Le phénomène est relayé par les médias, ressassé et amplifié. Des niveaux d’alertes sont créés, nombre de mesures sont prises. Nous finissons par avoir vraiment la sensation d’avoir plus chaud que d’habitude, quand bien même les températures sont identiques aux années précédentes. C’est le même processus pour le risque sanitaire. Nous sommes sensibles au moindre virus. La panique s’empare des marchés, des gouvernements, etc., car la perception devient réelle.
Cette situation d’incertitude provoque de l’attentisme chez les dirigeants. Si vous êtes dans une démarche de reprise d’entreprise, votre état d’esprit est équivalent : vous attendez que cela s’améliore. Cependant, le cédant n’a peut-être pas les moyens de patienter. Dans l’urgence, il est même pressé de vendre, mais les acheteurs sont dans l’expectative.
Cette perception des choses crée une opportunité de marché. Il suffit d’aller voir le groupe Facebook « Groupe d’entraide et de réflexion des commerçants indépendants », qui compte plus de 20 000 membres : commerçants, artisans, indépendants et chefs d’entreprise. Leurs points communs : la démotivation, la lassitude générale vis-à-vis de la situation, de la position du gouvernement, des difficultés économiques. Cette situation renforce le besoin de vendre. Les cédants, de plus en plus nombreux, vont être beaucoup plus attentifs à des opportunités de reprise de leur société.
Les confinements ont favorisé l’introspection. Chacun de nous a reconsidéré ses priorités. Ainsi, nous avons assisté à l’exode des Parisiens à la campagne, car ils ne supportaient plus de rester enfermés dans un appartement, souhaitaient en finir avec le métro-boulot-dodo et avaient besoin d’air et d’espace. Pour ces mêmes raisons, beaucoup de gens se dirigent vers la microentreprise et l’entrepreneuriat. Cette remise en question est également présente chez les cédants qui aspirent à changer de vie et sont d’autant plus disposés à vendre.
Au niveau du financement, deux éléments sont propices à la reprise :
Tous ces paramètres créent des circonstances favorables à la reprise d’entreprises. L’un de mes amis possède une entreprise qui génère plusieurs millions d’euros de chiffre d’affaires en se positionnant sur des reprises de concurrents, en roll up. Il fait de la croissance externe en achetant à des coûts bien moindres que la normale. Ses concurrents, en moins bonne santé financière, souhaitent vendre, mais n’ont pas de propositions, faute de candidats.
Je vous invite à être proactif, à dépasser cette perception et à vous intéresser à la reprise d’entreprises. Agissez dans le cadre d’une réflexion, travaillez votre vision et votre stratégie. Ne recherchez pas n’importe quelle société. En étant à l’affût de tout, vous n’êtes à l’affût de rien. Visez un secteur d’activité précis qui suscite votre enthousiasme, dans lequel vous avez de l’expertise. Sinon, vous risquez de vous confronter à des problématiques inédites que vous ne maîtrisez pas et ne sauriez pas résoudre. Pour bénéficier de mes conseils en reprise d’entreprises, inscrivez vous à la conférence sur la reprise d’entreprises
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