Accueil » Comment créer un fonds d’investissement & de Private Equity ?
Vous souhaitez créer une société ou un fonds d’investissement ? Ces deux notions comportent quelques différences importantes à connaître. Le but de cet article est de vous éclairer sur le vocabulaire que vous utilisez quant à l’ouverture de ces sociétés de Private Equity. Private représente toutes les sociétés qui ne sont ni en bourse ni ouvertes au public. L’equity désigne le capital, le fait de prendre des participations au capital d’une entreprise non cotée en bourse. Nous allons comparer deux systèmes d’investissement dans des sociétés non cotées : la société d’investissement telle que je la conçois et le fonds d’investissement tel qu’il existe aujourd’hui.
Que ce soit une société d’investissement ou un fonds d’investissement, des personnes vont s’engager à vos côtés. Dans les deux cas, il s’agit essentiellement :
C’est un avantage de la holding qui évite de subir une double imposition : celle de la société véhicule d’investissement et soi-même. En effet, si j’investis à titre personnel et que je perçois des dividendes, je suis imposé à titre individuel en tant que personne physique. Alors que si j’ai une holding, je suis fiscalisé à travers son régime fiscal qui permet des exonérations importantes, à condition de remplir des conditions très précises.
En investissant de l’argent dans le capital de petites et de moyennes entreprises, vous bénéficiez d’une défiscalisation, sous réserve d’un certain nombre de critères à respecter.
L’option fiscale en société de capital-risque permet de disposer d’avantages fiscaux.
Dans une société d’investissement, les investisseurs qui vous accompagnent gardent le contrôle de leur placement, ce qui est très important. C’est le projet entrepreneurial ainsi que votre personnalité qui déclenchent l’investissement, qui donnent envie de s’associer à vous et de placer de l’argent dans votre véhicule d’investissement.
Les investisseurs se demandent si vous êtes la bonne personne pour porter le projet entrepreneurial. Ils tiennent compte de la cohérence du projet, de votre expertise et de votre connaissance du domaine concerné. Quand je reprends une petite entreprise, pour convaincre les banques ou les investisseurs privés, je m’applique à les séduire. Je fais en sorte de suffisamment préparer mon discours, de choisir le secteur qui corresponde à mes compétences.
Quand vous décidez de créer un fonds d’investissement, la principale différence, c’est la gestion des fonds. Celle-ci est confiée à un tiers : vous. Une fois que les investisseurs ont choisi de vous remettre les fonds, ils ne peuvent plus intervenir. C’est vous, en tant qu’asset manager ou general partner, qui déterminez le projet dans lequel s’engager et les véhicules d’investissement.
On ne parle plus d’associé ni d’actionnaire, mais de :
Au niveau de la fiscalité, il s’agit de celle des fonds communs de placement tels que :
En fonds d’investissement, ce n’est plus le domaine entrepreneurial, mais celui de la finance. Plutôt que de regarder votre personnalité et le projet entrepreneurial, les investisseurs vont examiner :
En société d’investissement, le type d’entrepreneur que vous êtes est analysé au regard de l’investissement : êtes-vous un entrepreneur-investisseur ? Quels sont les placements que vous avez opérés par le passé ?
L’agrément de l’AMF est obligatoire. La gestion de portefeuilles financiers et le conseil en investissement sont étroitement encadrés. Vous vous devez de répondre à une réglementation stricte et à des accréditations, ce qui n’est pas forcément le cas aux États-Unis.
Beaucoup d’infopreneurs, sur YouTube notamment, se lancent dans ces fonds d’investissement. La plus grande prudence s’impose, car l’AMF est extrêmement vigilante. Subir un redressement se révèle très pénible et très coûteux. Aussi, respectez bien la réglementation en vigueur et faites attention à l’appel public à l’épargne.
La conférence pour tout savoir sur la création de société d’investissement
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